A seulement 18 ans, Elio Sarrat fait partie du top 100 français en padel. Originaire de La Réunion, il a choisi l’université de Nîmes pour poursuivre ses études, parallèlement à sa carrière sportive. Son statut de sportif de haut niveau (SHN) lui permet d’accéder à un aménagement des cours pour concilier au mieux sa progression sportive et sa réussite universitaire.
Quelques mots sur vos parcours scolaire et sportif ?
Après l’obtention d’un baccalauréat général avec une spécialité Mathématiques/SVT et section européenne Anglais, j’ai choisi l’université de Nîmes et la filière STAPS pour poursuivre mes études.
Après la gymnastique et le trampoline, mon parcours sportif s’est vite orienté vers les sports de raquette. A l’âge de 7 ans, je découvre le tennis et le squash et je participe rapidement à quelques tournois. De 8 à 13 ans, le tennis prédomine avec 4 entraînements hebdomadaires. Classé 15.1 à l’âge de 14 ans, je m’initie au handball pendant 2 ans, motivé par un copain. La construction d’un terrain de padel dans mon club me permet de découvrir ce sport en vogue, qui depuis 2 ans me procure beaucoup d’adrénaline. Aujourd’hui je m’entraîne 4 fois par semaine et je joue quasiment tous les jours. Je fais partie du top 100 français et j’espère encore progresser.
Dans quelle filière êtes-vous et pourquoi avoir choisi cette formation ?
Ayant un profil plutôt scientifique et passionné par le sport, j’ai naturellement choisi la filière STAPS. Ces études me permettent d’allier orientation professionnelle et passion. Mon objectif est d’être entraineur de haut niveau de padel, mais l’incertitude et le côté hasardeux de ce métier, m’ont fait m’orienter dans un premier temps vers des études supérieures qui m’ouvriront des portes vers les métiers du sport.
Pourquoi avoir choisi ce sport et la participation à des compétitions ?
La pratique du padel m’a donné un second souffle. Après avoir pratiqué le tennis pendant 11 ans, j’étais arrivé à un niveau où il m’était difficile de progresser en restant à l
a Réunion. Je commençais à perdre de la motivation et de l’ambitio
n pour cette discipline. J’ai donc essayé le padel. Sa similitude avec les sports de raquette et son côté très ludique m’ont vite donné du plaisir. Mais étant très compétiteur, le padel n’est pas resté un simple loisir. Les résultats se sont succédés, et en moins de 2 ans, en plus d’être le meilleur jeune de ma région, je me suis hissé parmi les 3 meilleurs U18 français.
Quels sont vos objectifs sportifs ?
Mon objectif de cette saison est de faire partie des 50 meilleurs joueurs français et de commencer à jouer sur le circuit international. A terme, j’aimerais vraiment intégrer le top 10 français pour espérer une sélection en Equipe de France.
Quel est votre objectif d’insertion professionnelle ?
Je souhaiterais devenir professeur d’EPS ou entraîneur de padel pour pouvoir former les nouvelles générations.
Que vous apporte le statut de SHN dans l'organisation de vos études et de votre carrière sportive ?
Le statut de SHN m’aide à vivre pleinement ma passion et à poursuivre mes objectifs sportifs tout en continuant des études supérieures. L’aménagement de mon emploi du temps me permet de m’entraîner quasiment tous les jours et de participer à des tournois.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants sportifs de haut niveau qui souhaitent venir étudier à l’université de Nîmes ?
Il ne faut pas hésiter à signaler son niveau sportif dès l’arrivée au sein de l’établissement. Il y a un réel accompagnement qui nous permet de mener ce double projet sans devoir délaisser le sport ou les études. Tout est mis en place pour que nous puissions réussir dans les deux domaines.
Informations sur les statuts de Sportifs de Haut Niveau et Sportifs de Très Bon Niveau
