Depuis la rentrée, les étudiantes de l’université de Nîmes ont accès à des protections hygiéniques gratuites grâce à des distributeurs répartis sur les différents sites de l’université. Porté par l’association étudiante TRACE (Association transfilière contre la précarité étudiante), en partenariat avec les associations Droit et Design, ce projet novateur, le premier en Occitanie, a pour objectif de lutter contre la précarité menstruelle qui touche de nombreuses étudiantes.
Selon une étude réalisée par l’association TRACE auprès des étudiantes de l’université, 41,5% des sondées indiquent avoir déjà été en manque de protections au moins une fois au cours d'un cycle. Le coût de ces protections peut être un frein : environ 10 € par mois soit 120 euros par an selon l’association.
Grâce au soutien logistique et financier de l’établissement à travers la CVEC (Contribution à la vie étudiante et de campus), l’appui du Service de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé et la participation du CROUS Montpellier Occitanie, l’association a pu mener à bien ce projet d’un montant de 19 000 euros. Pour plus de discrétion et de praticité, 4 distributeurs en libre-service ont été répartis dans les toilettes des sites de l’université : 2 sur le site Vauban, 1 sur le site Hoche et 1 sur les Carmes.
Publié le 22 septembre 2022